Qui es-tu, lecteur toi qui dans trois heures et quelques minutes tu liras mes vers à la bougie ?
Face à moi, sur la colline couverte de vignes, vertes et jaunes, les ombres des nuages d'automne glissent, et bientôt chassés par le soleil, me réchauffe le coeur.
Les derniers insectes oublient de savourer les quelques friandises qui jonchent le sol, ivres de lumière, ils voltigent et rampent sans sentir le froid arriver. Ami poète n'oublie pas l'approche de l'hiver, empare toi de cette dernière chaleur et ton rire flottera dans l'air comme l'écume sur l'eau et flânons encore un instant au gré de ses derniers rayons.
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